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Ma liberté tout en couleurs - Géorgie - Cobbler aux pêches

En février les Gourmandises s'associent au challenge d'Enna, African American History :

Ma liberté tout en couleurs

Auteurs : Sylvie Baussier, Nancy Guilbert, illustrations : Bruno Liance  - Editions Oskar

Quatrième de couverture : Alors qu'elle trime sous la chaleur des champs de coton, Cassie, une jeune esclave, aperçoit un mystérieux homme blanc. Il passe ses journées à l'observer depuis qu'il est arrivé à la plantation. Est-il dangereux ? Et si cette rencontre apportait un espoir à Cassie ? Un espoir inattendu ?

Ce petit livre a la particularité d'avoir été écrit par deux auteurs : 

La 1ere partie , " fleur de coton" par Nancy Guilbert : Cassie est la narratrice de son histoire, de cet instant de vie.

La 2ème partie "fleur de beauté" par Sylvie Baussier : Robin (le mystérieux homme blanc) en est le narrateur, il raconte le même instant de vie.

Les deux personnages n'échangent qu'un seul mot, mais chacun bouleversera la vie de l'autre.

Cassie, petite fille de 12 ans vient d'arriver dans la plantation de coton de Marc Lancaster, en Géorgie au sud des Etats-Unis. Elle n'est pas habituée aux dures travaux des champs, auparavant elle était "esclave de maison". Au décès de sa maîtresse, elle est vendue. Mama Eugénia la prend "sous son aile"  la protège comme elle peut. Cassie est intriguée par cet homme blanc qui l'observe de loin, qui  est-il ? Est-il gentil ? méchant ? Doit-elle en avoir peur ?

Robin est peintre, il vit dans le nord où l'esclavage n'existe pas, chaque être humain est libre.  Il nous raconte pourquoi il séjourne sur la plantation, son opinion.

J'ai aimé ce livre, malgré son sujet, il est optimiste et décrit de belles valeurs, les illustrations sont belles et douces.

La vision de Robin :

*******************

L'histoire se déroule en Géorgie,

Etat du sud des Etats-Unis, qui doit son nom au roi George II d'Angleterre, province crée en 1733 par les Britanniques. La Géorgie importa de nombreux esclaves de différentes ethnies africaines pour ses plantations de riz et de coton.

En 1861, la Géorgie rejoint la confédération sudiste et tient un rôle important durant la guerre de sécession.

La Géorgie est un grand producteur de pêches d'où son surnom "peach state".

Pour le défi culinaire associé à cette lecture, j'ai donc choisi de faire un cobbler aux pêches.

Le cobbler est à mi-chemin entre le crumble et le gâteau. Ce sont des fruits recouverts de "boules de pâtes". Le mot "cobbler" proviendrait de "clobberstone" qui signifie "pavé" rappelant les morceaux de pâtes déposés sur les fruits.

C'est un dessert typique du sud des Etats-Unis.

Voici ma recette :

1 petite boite de pêches au sirop, 35 g de sucre, 1 c à s de sucre en grain, 1 c à c de levure chimique, 1 pincée de sel, 85 g de farine, 50 g de beurre, 60 g d'eau. (quantités à adapter selon la quantité de pêches)

Mélanger la farine, les sucres, la levure, le sel,

Couper le beurre en morceau, mélanger jusqu'à obtenir une sorte de sable.

Ajouter l'eau. Mélanger.

Déposer les pêches dans un plat, former des boules avec la pâte et les déposer sur les fruits.

Faire cuire à 180° pendant 35/40 mn.

J'ai beaucoup aimé ce dessert, léger, pas trop sucré.

Enna a également fait un cobbler aux pêches, sa recette est un peu différente de la mienne, vous la trouverez ici : Peach cobbler

sources : cobbler, Géorgie, Géorgie, inspiration recette

 

 

 

 

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Commenter cet article
B
J'ai beaucoup aimé ce petit roman à 4 mains, et les dessins de Bruno Liance sont vraiment beaux!<br /> Je ne connais pas le cobbler, je testerai ta recette :-)
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I
Oui, je l'ai beaucoup aimé aussi ce petit roman. Le cobbler c'est très simple et très bon !
B
à force de voir ce gâteau circuler, j'ai bien envie d'essayer mais j'ai un peu peur que ce soit très sucré<br /> le livre à l'ai intéressant aussi
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I
Non, ce n'est pas trop sucré, moi aussi j'avais peur. C'est délicieux, je le referai, j'ai fait un autre "parfum" hier, j'aime moins.
E
Le roman a l'air très intéressant (et j'ai tout de suite reconnu le trait de Bruno Liance dont je te conseille l'album "Nina" (de Alice Brière-Haquet). Pour le cobbler, ça me fait penser à une autre version que j'avais fait il y a quelques temps, je pense donc qu'il y a plusieurs "écoles" ;-) https://ennalit.wordpress.com/2017/09/08/cobbler-pommes-myrtilles-sans-lactose/ L'important c'est qu'on les aime ;-)
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I
Je te pique ta recette, je la fait tout de suite, elle sera sur le blog demain (sauf que je n'ai pas de myrtille, je vais remplacer par des mûres.) Merci pour "Nina", je vais regarder si je peux le trouver à la bibliothèque.
S
Ma recette sera différente. Elle s'inspire plus de celle d'Enna.<br /> Je le ferai demain.<br /> A++
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I
Je teste tout de suite une 2eme version de Enna : cobbler myrtille/pommes !