La charmante librairie des jours heureux - Jenny Colgan

17.11.2020

Laissez lire et laissez danser :
Ces deux amusements ne feront jamais de mal au monde.

Voltaire

La charmante librairie des jours heureux - Jenny Colgan

Lorsque la bibliothèque de quartier où elle travaille ferme ses portes, la timide Nina se retrouve sur le carreau. « Austérité budgétaire », ont-ils tranché là-haut : on regroupe tout en centre-ville, avec zone multimédia et « pôle d’activités ».
Tout l’inverse de sa vocation, en somme, qui est d’aimer les livres et de les conseiller. Alors pour la première fois en 29 années d’existence, Nina prend une décision : tout plaquer. Acheter un gros van et, munie d’un stock de vieux bouquins, conduire sa propre librairie itinérante. Direction les Highlands où l’attendent, peut-être, les jours heureux…

Lorsqu'on a envie d'évasion, de douceur, de rêve, avec Jenny Colgan on est sûrs de ne pas se tromper.

J'ai beaucoup aimé cette histoire, Nina bibliothécaire, vit grâce à ses lectures. Le jour où la bibliothèque "à l'ancienne", où elle travaille, ferme, elle hésite, soit elle rejoint une médiathèque qui est un pôle social où son métier ne sera plus du tout le même.

Est-ce que tu as vu les plans ? ronchonna Griffin. Café, ordinateurs, DVD, plantes vertes, administration, et des gens qui font des analyses coût-bénéfices et persécutent les personnes sans travail... pardon, des gens qui animent des ateliers de pleine conscience. Il n'y a plus de place pour un seul bouquin dans ce fichu lieu. ça va finir à la décharge...

ou bien elle réalise son rêve d'ouvrir sa petite librairie...

Elle refuse que les livres de sa bibliothéque soient mis au pilon, elle en récupère, quelques uns, de plus en plus , elle ne sait plus où les entasser... Elle n'a pas les moyens de louer une boutique, alors quand elle voit une annonce de van à vendre, elle a le déclic, elle ouvrira une librairie itinérante :

Il était blanc, en forme de boîte, rétro, avec des gros phares avant. Il avait une porte sur l'un des côtés, vers l'arrière, équipée d'un petit escalier métallique qui se dépliait. Il était vintage, charmant et, surtout, il y avait plein de place pour des rayonnages intérieurs, témoignage de son passé de camion à pain. Il était magnifique.

Malgré l'hostilité de son entourage, Nina a pris sa décision, elle part en Ecosse où vit le propriétaire du van...

Voilà comment commencent les aventures de Nina, au fil de la lecture on fait la connaissance de personnages attachants qui ont des liens très forts avec les livres, on croise des histoires d'amour et d'amitié.

Bien sûr, la réalité n'est pas aussi simple, on ne s'installe pas où on veut pour vendre des livres à bord d'un camion, bien sûr il ne suffit pas de se garer sur le parking d'un village pour écouler un stock de livres mais ça fait du bien de rêver que cette vie est possible.

Le mois celte avec Crissilda