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Lecture commune avec :
Blandine, Nath, Alexielle, Lydia,
La parure est une nouvelle réaliste de Guy de Maupassant, parue en 1884.
Mathilde Loisel est l'épouse d’un petit employé du ministère de l’instruction publique, qui travaille comme un forcené pour permettre à sa femme capricieuse d’être un peu plus épanouie. Elle demeure insatisfaite et rêve d’une vie plus palpitante. Elle sort aux côtés de son époux puis avec des amies, en quête de tenues adéquates. Pour une soirée organisée au ministère, elle emprunte alors la parure de diamants de son amie de pension, Madame Forestier, dont elle envie le beau mariage et la fortune. A l’issue de la soirée, durant laquelle elle brille comme jamais, elle se rend compte qu’elle a perdu le collier. Toutes les recherches du mari sont infructueuses et le bijou reste perdu. Elle n’ose avouer à son amie son étourderie et rachète une parure identique, endettant son couple à vie...
Pour faire suite à notre lecture commune de Mme Bovary, nous avons donc lu "La Parure"...
Mathilde et Emma Bovary ont le point commun, de rêver à un monde qui leur est inaccessible. Toute deux sont d'éternelles insatisfaites, et penser mériter une toute autre vie.
Mathilde pourrait être heureuse avec son mari qui fait tout pour qu'elle le soit, mais non, elle rêve de belles robes, de beaux bijoux, elle rêve de vivre dans le grand monde et se désespère chaque jour un peu plus.
Elle n’avait pas de toilettes, pas de bijoux, rien. Et elle n'aimait que cela ; elle se sentait faite pour cela. Elle eût tant désiré plaire, être enviée, être séduisante et recherchée.
Elle avait une amie riche, une camarade de couvent qu'elle ne voulait plus aller voir, tant elle souffrait en revenant. Et elle pleurait pendant des jours entiers, de chagrin, de regret, de désespoir et de détresse.
Mr Loisel n'est peut-être pas le plus riche, mais il semble aimer sa femme, il parvient à obtenir une invitation, puis il lui achète une belle robe, mais ce n'est pas encore assez ! Elle trouve sa robe fade, moi je suis d'accord avec Mr Loisel , 2 ou 3 roses fraîches auraient été du plus bel effet... C'est lui, finalement qui a l'idée de demander à Mme Forestier , amie riche d'enfance de Mathilde, de lui prêter une parure...
Le jour de la fête approchait, et Mme Loisel semblait triste, inquiète, anxieuse. Sa toilette était prête cependant. Son mari lui dit un soir :
- Qu'as-tu ? Voyons, tu es toute drôle depuis trois jours.
Et elle répondit :
- Cela m'ennuie de n'avoir pas un bijou, pas une pierre, rien à mettre sur moi. J'aurai l'air misère comme tout. J'aimerais presque mieux ne pas aller à cette soirée.
Il reprit :
- Tu mettras des fleurs naturelles. C'est très chic en cette saison-ci. Pour dix francs tu auras deux ou trois roses magnifiques.
Elle n'était point convaincue.
- Non... il n'y a rien de plus humiliant que d'avoir l'air pauvre au milieu de femmes riches.
Mais son mari s’écria :
- Que tu es bête ! Va trouver ton amie Mme Forestier et demande-lui de te prêter des bijoux.
Pauvre monsieur Loisel ! Il lui propose de débourser une dizaine de francs, ils en rembourseront 36 000...
Non seulement, Mathilde Loisel ne montera pas à l'étage des riches mais descendra à celui des plus pauvres...
Il faut savoir se contenter de ce que l'on a et en tirer le meilleur parti.
Mathilde a voulu paraître plus riche, mais Mme forestier qui semble l'être, elle, fait semblant également avec cette fausse parure... Personne n'est donc vrai dans cette société qui jette juste de la poudre aux yeux...