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Lucrèce déménage au Japon : sa mère a obtenu le poste de ses rêves là-bas, et il ne reste plus qu'à prendre l'avion, petit frère bizarre et chien paillasson sous le bras ! Lucrèce n'y voit pas d'inconvénient : après tout, quand on a 15 ans et qu'on est hyperconnecté, aller vivre à l'autre bout du monde n'a rien d'effrayant, pas vrai ? Mais entre le choc culturel et les difficultés d'adaptation, l'acclimatation n'est pas aussi facile que prévue. Tandis que sa mère s'enthousiasme pour tout et que son petit frère joue le bourreau des coeurs à la garderie, Lucrèce peine à trouver sa place. Elle ne parvient pas à se faire des amis et le club des amateurs de sushis auquel elle s'est inscrite ne tient pas vraiment ses promesses. Mais lorsqu'elle découvre, dans le local poubelle de son immeuble, un sac rempli de partitions de grande valeur, c'est le début pour Lucrèce d'une enquête qui pourrait bien se terminer par une histoire d'amour...
Une nouvelle fois, le titre et la couverture ne correspondent pas à l'histoire, j'ai emprunté ce livre pour le challenge "Un mois au Japon", sans ce rendez-vous, il est certain que je serai passée à côté.
Le livre est divisé en 8 chapitres, 8 mois qui correspondent chacun à une fête Japonaise , excepté le premier qui n'est pas une fête mais la façon de se présenter au Japon.
Janvier : Jikoshoukai
Février : Enlèvement des aiguilles : passage de l'hiver au printemps
Mars : Fête des poupées : Journées consacrées aux petites filles qui décorent maisons et espaces publics de poupées placée sur des estrades.
Avril : Cerisiers en fleurs : Les japonais ont coutumes de pique-niquer et de se promener sous les cerisiers en fleurs.
Mai : Jour des enfants : On honore garçons et filles et on exprime reconnaissance et gratitude envers les mères.
Juin : Rituel de purification de l'été.
Juillet : Tanabata, la fête des étoiles.
Août : O'Bon, fête des âmes.
Lucrèce, 15 ans vit avec sa maman et son petit frère, le papa a disparu dans L'hymalaya. Personne ne dit qu'il est mort, juste disparu.
La maman passionnée par le Japon, a transmis son amour pour ce pays à ses enfants qui parlent japonais couramment, lorsqu'un poste lui est proposé là-bas, elle n'hésite pas, la famille s'installe au Japon. Mais on peut aimer un pays et avoir du mal à comprendre ses habitants, leur mode de vie, leur façon d'être , il faut du temps pour s'adapter.
J'ai parfois eu l'impression que la maman était trop joviale, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, comme si déménager dans un pays étranger avec deux enfants était très simple, j'ai trouvé ça peu crédible, mais en fait, c'est une façade, elle doit se montrer forte pour ses enfants et c'est seulement à la fin de l'histoire que tout s'explique.
J'ai beaucoup aimé ce livre, découvrir le système scolaire du Japon, la vie scolaire au collège, la façon de vivre et de penser de la jeunesse japonaise. Pour s'adapter et vivre pleinement "en bon japonais" la maman de Lucrèce tient à participer à chaque fête traditionnelle qui est la toile de fonds du chapitre qui porte son nom, tradition qui nous est très bien expliquée.
L'histoire d'amour entre Lucrèce et Ryu est classique mais pas inintéressante.