J'ai aimé ce livre, j'y ai trouvé de l'humour, les astuces pour prononcer les noms difficiles m'ont amusées : par exemple Ajatashatru Lavash, prononcez "J'attache ta charrue, la vache", j'ai lu comme cela jusqu'à la fin du livre ! bien que parfois selon les mots qui suivent on doit le prononcer différemment : "Achète un chat roux" ou alors" j'ai un tas de shorts à trous", ces astuces donnent le ton du livre.
Bien sûr c'est une histoire rocambolesque, comment imaginer possible de voyager avec un faux billet de 100 euros, imprimé d'un seul côté, se faire enfermer dans une armoire Ikéa, partir en Angleterre dans cette armoire mais pris pour un réfugié être expédié en Espagne, puis en Lybie, écrire quelques lignes d'un roman sur sa chemise (vêtement) et obtenir un contrat faramineux grâce à ce début d'histoire et rencontrer l'Amour ! (ça c'est possible ;-) )
On sourit souvent mais il y a quand même un fond de vérité, la destinée des clandestins abusés dès le départ chez eux puis ballotés ensuite de pays européen en pays européen, avec un retour impossible, la honte serait immense de n'avoir pas réussi.
On comprend que ce fakir n'est pas un modèle d'honnêteté mais dès sa naissance la vie n'a pas été tendre avec lui, toutes les péripéties qui lui arrivent lui font prendre conscience qu'il doit changer de vie, devenir honnête.
J'ai lu plus d'avis négatifs que positifs sur ce roman, lorsque j'ouvre un livre , j'attends qu'il m'offre l'évasion, qu'il me fasse passer un bon moment, tout simplement. Cette histoire de fakir coincé dans une armoire Ikéa a bien rempli sa mission.