4eme de couverture :Réunis dans leur résidence estivale de l'île d'Orléans, non loin de Québec, les Miller et leurs six enfants offrent l'image de l'harmonie et de l'aisance. La crise des années trente les a épargnés.Chez eux, le goût du bonheur l'emporte sur les conventions et les préjugés d'une société paroissiale et étouffante. Comblée par un mari intelligent et sensuel, Gabrielle aspire à encore plus de liberté, prête à la révolte.La tendre et violente Adélaïde, sa fille, est déchirée entre sa tendresse pour le jeune Florent et sa passion pour l'Irlandais Nic McNally.Partout, alors que la rumeur de la guerre enfle en Europe, s'annoncent des orages du coeur, des menaces, des trahisons, la maladie. Mais rien ne semble pouvoir briser le courage et l'énergie vitale des Miller.
Ce n'est pas facile de m'exprimer sur ces deux livres, je les ai adorés et en même temps je suis en colère contre l'auteur Marie Laberge… Le goût du bonheur, ça ressemble au bonheur, on y croit, c'est beau...
J'ai emprunté les deux livres à la médiathèque en même temps et je n'ai pas fais attention j'ai commencé à lire la 1ere page du tome 2, j'étais donc prévenue quelqu'un de très important mourait dans le 1er tome. Ma question tout au long de la lecture était de savoir mais que va t-il lui arriver ? Chaque soir en fermant le livre j'avais une nouvelle certitude, sûre que j'avais compris, mais non, j'étais tellement loin de la vérité.
J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, je trouvais tout ça bien plat, beaucoup de blablas pour ne pas dire grand chose finalement, puis est arrivé Nic, l'ami, le presque frère d'Edward et là tout le livre prend une autre dimension.
Beaucoup de thèmes sont abordés, la crise des années 30, la pauvreté, la religion, la famille, l'amour, la maladie, la folie...
Je me suis attachée à chacun des personnages, au couple si soudé que forme Gabrielle et Edward, j'ai fermé le tome 1 en ayant qu'une seule envie : encore, j'en veux encore... Le tome 2 a pour personnage central Adélaïde, fille aînée de Gabrielle et Edward, elle a déjà une place importante dans le 1er livre, elle est une enfant spéciale, douce, compréhensive voulant faire le bien partout où elle passe mais en même temps elle a un caractère bien trempé et obtient tout ce qu'elle veut à force de persévérance. Elle a 17 ans en 1942, son 1er amour est un homme marié, juif, qui part en Europe combattre le nazisme. Adélaïde fera des choix qui bouleverseront sa vie, mais qui la rendront heureuse.
Lorsque la guerre prend fin, il y a un équilibre trouvé, le bonheur est là mais à chaque page que je tournais, je tremblais en me disant ça ne va pas durer, il va se passer quelque chose et me revoilà de nouveau avec mes hypothèses, plus ma lecture avançait plus je me disais, encore quelques pages, tenez bon tous, le livre est presque fini, je voulais une fin heureuse... Et voilà que comme dans le 1er tome un drame survient à la toute dernière page et là c'est plus fort que tout ce que j'avais imaginé, c'est horrible, j'ai refermé le livre très en colère contre l'auteur et son esprit tordu ! avec le regret de l'avoir lu, pourquoi gâcher tout ce bonheur, pourquoi rendre les gens malheureux ? Ce livre c'est tout l'inverse d'un roman "feel good" !
Il y a un troisième tome que j'avais décidé de ne pas lire. Mais il y a un petit moment que j'ai terminé la lecture d'"Adélaïde", et je commence à avoir envie de les retrouver, savoir comment ils vont s'en sortir, comment se relever d'un tel drame, alors oui sans doute je lirais le tome 3, qui s'appelle "Florent", du nom du meilleur ami d'Adélaïde.
En conclusion, je me souviendrait longtemps de ce "goût du bonheur".
Le challenge "Québec en novembre" Karine et Yueyin. se déroule, comme son nom l'indique, en Novembre, je suis juste un tout petit peu en retard !
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
E
Elsaxelle
08/02/2020 15:58
Alors quand je lis des livres qui terminent mal, je m'invente une autre fin. Je poursuis l'histoire dans mon imaginaire pour que je puisse dormir plus sereinement.
Je ne sais pas quoi te dire... le 1er tome , ça passe , je savais avant de m'y être attachée, mais la fin du 2ème ! Je commence tout juste à m'en remettre ! Et puis ce sont les derniers mots du livre , l'auteur nous laisse comme ça toute seule, abandonnée .<br />
C'est ma bibliothécaire qui me les a conseillés, elle est toute jeune, et elle avait les larmes aux yeux en me les conseillant,en me disant,, c'est tellement d'emotions ! Elle a mis 6 mois avant d'attaquer le tome 3 et elle lit tout doucement , c'est tellement d'émotions qu'elle me redit ce matin ! Alors je ne sais pas, c'est beau et douloureux à la fois , il faut être prêt pour le lire et je n'y étais sûrement pas.