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«Je m'appelle Eliza Burlington. Je suis née esclave de Sir Thomas burlington dont la plantation se trouvait à six miles environ de Suffolk, dans l'État de Virginie. Je lui ai appartenu pendant une douzaine d'années au même titre qu'un chien, une mule ou un meuble de maison.»
Le jour où la poupée de son enfance ressurgit dans sa vie, c'est tout le passé de Lizzie qui remonte à la surface d'un seul coup. La Grande Maison des propriétaires où sa mère cuisinait, Laura May sa cruelle petite maîtresse, le charme de Luther, le jeune rebelle, et puis ce nouveau régisseur, casseur de nègres. On disait qu'à cinq cents kilomètres de là l'esclavage était aboli...
Roman écrit par Paula Jacques dont c'est le premier livre jeunesse, à partir de 12 ans.
La première partie est consacrée à la vie de Lizzie à la plantation, elle n'y est pas trop malheureuse, grâce au statut de sa mère cuisinière, les travaux aux champs lui sont épargnés jusqu'au jour où le maître part faire la guerre contres les abolitionistes, il nomme Jenkins, le régisseur au cœur de pierre pour gérer la plantation pendant son absence... Du jour au lendemain la vie de Lizzie bascule.
Dans la deuxième partie , un drame oblige Lizzie et sa mère à fuir la plantation, avec l'aide de Seth , un esclave, ils prennent la route pour rejoindre Washington, ville ou l'esclavage est aboli… Sur leur chemin ils croiseront des blancs pour qui la couleur de peau ne fait pas de différence.
J'ai aimé cette histoire racontée simplement mais avec des mots forts, des scènes douloureuses qui font comprendre que la vie d'un esclave n'était rien pour certains blancs.