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L'histoire se passe au Québec, Eustache, bûcheron, ne va pas fort, il n'a plus d'arbre à couper, il déprime et délaisse ses enfants Marcel et Gisèle. Marguerite la voisine , le secoue et le menace d'emmener ses enfants chez elle. Oui mais les dits enfants ont tout entendu et refusent d'aller chez la voisine car celle- ci est vétérinaire et il y a plein de serpents gluants chez elle....
Les enfants furieux se sauvent dans la forêt en prenant soin de semer sur leur chemin des petits cailloux blancs (tiens ça me rappelle quelque chose...) . La première nuit est épouvantable, ils entendent des bruits effrayants et voient de drôles de créatures.
Au lever du jour ils font la connaissance de bon bec , un oiseau qui leur fait comprendre de le suivre. Ils arrivent dans un lieu de rêve, surtout pour Gisèle qui est très gourmande ! Des bonbons, des sucettes, poussent sur les arbres et derrière cette forêt sucrée se cache une cabane faite de confiseries (tiens ça me rappelle encore quelque chose !)
A cause de sa gourmandise Gisèle fait confiance à l'habitante de la cabane, Marcel lui est plus sur la réserve et découvrira rapidement les projets d'Armande...
Les enfants devront la vie sauve grâce au gui qui a mangée la sorcière comme ça soudainement sans nous avertir nous, lecteurs, on ne savait même pas qu'il y avait un gui dans cette histoire !
Enfin tout est bien qui finit bien : Eustache et Marguerite retrouvent les enfants grâce aux petits cailloux blancs, Armande la méchante est recrachée par le gui qui lui a enlevé toute son amertume, elle est donc de nouveau gentille et chante le blues avec beaucoup de tristesse, ah oui je ne vous ai pas dit ! La cause de sa méchanceté etait la perte de sa voix... qu'elle retrouve en perdant son amertume .
La forêt de sucrerie est tellement merveilleuse que tout ce petit monde s'y installe, Eustache y ouvre une cabane à sucre, et a retrouvé sa joie de vivre.
Mon avis : L'histoire est librement inspirée de "Hansel et Gretel" avec un clin d'oeil au "petit Poucet " , l'histoire est racontée après les faits, les enfants chacun leur tour raconte ce qui leur est arrivé, ils expliquent tout en confiant leur peur rétrospectivement. J'ai bien aimé cette façon de faire. J'ai été surprise par une ou deux expressions assez crues mais peut-etre passées dans le langage courant au Québec, j'ai également appris quelques mots du vocabulaire québecois.
Lecture partagée dans le cadre des " contes et légendes" de Bidib, ma petite médiathèque. et "Québec en Novembre" avec Karine et Yueyin.