Jane Eyre, les classiques en manga, Lee Sunneko
4eme de couverture : Jane Eyre est une orpheline recueillie par sa tante, une femme jalouse qui fait de sa vie un enfer. Aidée par le médecin de famille suite à un malaise, Jane va partir dans le pensionnat de Lowood, une école insalubre où le typhus fait beaucoup de victimes. Rescapée de cet endroit, elle trouve ensuite un emploi de gouvernante dans le manoir de Thornfield. Sa rencontre avec le maître des lieux bouleversera sa vie à tout jamais mais l’indépendance de la jeune femme lui permettra-t-elle d’atteindre ce bonheur longtemps recherché.
Après avoir lu les versions classiques et jeunesse de ce Roman de Charlotte Brontë, j'ai voulu découvrir la version manga.
J'avais trouvé la version jeunesse sans intérêt, tout ce qui fait l'intérêt du roman ce sont les longues descriptions, les détails, enfin moi c'est ce qui me plait. Alors bien-sûr il est impossible de retrouver tous ces détails dans la version manga ! Mais ce livre m'a plu, alors que dans la version jeunesse, j'avais trouvé Jane Eyre "édulcorée" ici j'ai retrouvé son caractère affirmé, par exemple, lorsqu'elle explose face à sa tante :
Je trouve que l'illustratrice a su traduire par des dessins l'ambiance du livre, on ne peut pas comparer les deux versions, c'est impossible. Les moments qui m'avaient le plus plu dans la version classique, je les ai retrouvés ici au travers des dessins.
Lorsque Jane se demande si Mr Rochester éprouve des sentiments pour elle, et qu'elle doute :
La découverte de Bertha Masson , effrayante :
Le désarroi de Jane lorsqu'elle découvre que Mr Rochester est déjà marié :
Lorsqu'elle entend son appel, alors que des kilomètres les séparent :
Sans comparaison possible avec la version originale, j'ai trouvé cette lecture distrayante, avec une jolie fin :
Bien que Charlotte et Mr Rochester se trouvent mutuellement moches, il me semble que l'illustratrice a oublié ce détail et les a fait assez beaux et plein de charmes.
En conclusion, j'ai passé un agréable moment avec cette version manga, même si il n'y a pas de comparaison possible avec la version originale.
