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Kachtânnka, Anton Tchékhov, illustrations Gennadiy Spirin

Kachtânnka, Anton Tchékhov, illustrations Gennadiy Spirin

 Kachtânnka, chienne de compagnie d'un menuisier et de son fils, se retrouve seule en pleine nuit d'un hiver glacial, en Russie. Recueillie par un homme particulièrement hospitalier, elle est soignée, choyée, et apprend le métier de chienne de cirque avec ses nouveaux compagnons, un jars et un chat.

Kachtânnka petite chienne rousse, est la narratrice de ce conte. Elle  vit dans une famille où le lecteur comprend, qu'elle est maltraitée, son patron, alcoolique la nourrit mal, son fils la fait souffrir avec des jeux cruels. Un soir de beuverie de son patron elle se perd, dans le froid et la neige, c'est alors, qu'un bonhomme jovial la recueille et l'emmène chez lui où d'autres compagnons l'attendent, une oie, un cochon, un chat...

Kachtânnka  est bien traitée, mange a en être rassasiée mais quand la nuit arrive, son ancienne vie lui manque, ses anciens maîtres lui manquent..

Kachtânnka, Anton Tchékhov, illustrations Gennadiy Spirin

Kachtânnka observe ce qui se passe autour  d'elle, le bonhomme fait travailler les animaux, toujours avec bienveillance, puis un matin,  c'est au tour de Kachtânnka d'apprendre et elle se révèle très douée.

 

Puis un jour , le bonhomme emmène les animaux,  Kachtânnka  pour la première fois se retrouve au milieu d'une scène entourée de spectateurs hilares, Kachtânnka prend plaisir à faire son numéro, quand soudain elle entends un enfant l'appeler… C'est son ancien petit maître qui la faisait souffrir…

 

Mon avis :  Quelle est la morale de cette histoire ? 

Kachtânnka reste fidèle à ses premiers maîtres bien qu'elle soit beaucoup plus heureuse chez le bonhomme.

La petite chienne a besoin des seuls bruits et odeurs qu'elle a toujours connu pour se sentir bien, ici l'odeur du bois, elle est comme conditionnée.

C'est sans doute pour ça qu'à la première occasion ,elle choisi d'abandonner son nouveau maître qui la choyait et lui apportait le confort mais la faisait travailler. Est-ce pour cette raison qu'elle quitte son nouveau maître ? Chez le menuisier elle est battue mais elle est libre de ne rien faire, mais non,  je ne pense pas que ce soit pour ça.

On ne sait pas si le menuisier et son fils pleuraient la disparition de leur chien si malgré leur comportement ils l'aimaient, on ne sait pas non plus la réaction du bonhomme/clown qui est abandonné. 

Je ne sais pas ce qu'à voulu montrer l'auteur avec ce conte… Ce que j'en ai compris c'est que Kachtânka retourne à sa vie d'avant, elle en a besoin, est-ce de la fidélité ?

L'inconnu fait peur, le passé même s'il est terrible rassure avec ses points de repère. 

A voir ce dessin, on voit que Kachtânnka est heureuse, elle a retrouvé son univers. L'atelier du menuisier et ses copeaux de bois;

 

Kachtânnka, Anton Tchékhov, illustrations Gennadiy Spirin

C'est un conte qui ouvre beaucoup de discussions, chaque lecteur   a sans doute des réponses  différentes selon son caractère, son vécu.

Lecture partagée avec Bidib  et le challenge "contes et légendes au pays de Noël" en association avec le challenge "il était six fois Noël" proposé par Samarian et Chicky Poo

 

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B
voilà un résumé qui ne me fait pas envie du tout. J'adore le dessin mais la morale me semble bien étrange, comme toi je suis perplexe, qu'a voulu montrer l'auteur ? je crois pas que je supporterais de lire une histoire pareil.<br /> Merci pour cette découverte
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I
Oui, ça fait mal, pour le chien, pour le clown, ce n'est pas le bien qui triomphe. je ne sais pas ce qu'à voulu montrer l'auteur, c'est dérangeant cette fin.
S
J’adore cet illustrateur ! Et tu as raison sur la morale de l’histoire...
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I
J'ai vu que tu l'avais lu et que tu étais toi aussi perplexe...