Le mercredi c'est le jour du manga partagé avec Hilde et Lou :

4ème de couverture : Shoko Nishimiya est sourde depuis sa naissance. Même équipée dun appareil auditif, elle peine à saisir les conversations, à comprendre ce qui se passe autour d'elle. Quand Shoko , en CM2? est transférée dans une nouvelle école, elle s'emploie à surmonter ses difficultés mais, malgré ses efforts pour s'intégrer dans ce nouvel environnement, rien n'y fait : les persécutions se multiplient, menées par Shoya Ishida, le leader de la classe.
Tour à tour intrigué, fasciné, puis finalement exaspéré par cette jeune fille qui ne sait pas communiquer avec sa voix, Shoya décide de consacrer toute son énergie à lui rendre la vie impossible. Psychologiques puis physiques, les agressions du jeune garçon se font de plus en plus violentes... jusqu'au jour où la brimade de trop provoque une plainte de la famille de Shoko, ainsi que l'intervention du directeur de l'école.
À cet instant, tout bascule pour Shoya : ses camarades, qui jusque-là ne manquaient pas eux non plus une occasion de tourmenter la jeune fille, vont se retourner contre lui et le désigner comme seul responsable...
Pour le choix de ce manga c'est le résumé qui m'a attiré, le handicap, la différence, le fait que la jeune fille soit sourde.
Autant pour "la fillette au drapeau blanc" j'avais trouvé les illustrations, les détails de la guerre plus forts que dans mon imaginaire, ici, je n'ai pas ressenti la violence et la cruauté du harcèlement dans les dessins, si je n'avais eu que les mots, je me serais imaginée une histoire beaucoup plus violente que ce que le dessinateur nous montre.
Le manga commence par la rencontre dans un lycée, d'un jeune garçon qui reconnaît une jeune fille dans un couloir, qui semble effrayée en le voyant, et qui s'enfuit...
Puis on remonte le temps, 6 ans en arrière, l'année où Shoya et Shoko se sont rencontrés pour la 1ere fois. Ce tome est consacré à l'explication du harcèlement, les brimades que le garçon a infligées à Shoko, sourde de naissance. Puis le retournement de situation, toute la classe passive, qui rigolait bien s'en prend à Shoya.et le persécute à son tour.
Après ce saut dans le passé, au dernier chapitre, on revient à aujourd'hui , et on comprend que pendant tout le collège et le lycée, Shoya est resté banni par les autres, c'était la personne à ne surtout pas fréquenter. A bout de force, Shoya a décidé de se suicider mais avant il veut demander pardon à Shoko. ainsi s'achève ce 1er tome.
On ne sait pas comment Shoko a surmonté cet harcèlement et si sa scolarité s'est bien passée après. Si elle a réussi à s'intégrer.
Je suis restée sur ma faim car ce 1er tome s'achève là où il a commencé avec "les retrouvailles" des deux adolescents des années plus tard, que va-t-il se passer ? J'aurai voulu enchaîner avec le tome suivant et voir l'évolution de ces adolescents, de voir si ensemble ils vont combattre le harcèlement scolaire.
J'ai trouvé le professeur faible face au harcèlement subi par la jeune fille, quelques petits avertissements adressés à Shoya, tout en lui disant qu'il le comprenait parce que Shoko était différente et perturbait la classe... Navrant, choquant et triste de la part de personnes sensés expliquer pour comprendre la différence et ne pas en avoir peur.
Un petit détail m'a gêné, Shoya n'a que 10/11 ans puisqu'en CM2, son image est plutôt celle d'un adolescent que d'un enfant, idem pour Shoko dont le dessin représente plus une jeune fille qu'une enfant mais je m'étais fait la même réflexion pour "la fillette au drapeau blanc"
Le passage suivant est le moment où la vie de Shoya bascule, de harceleur , il devient harcelé :

